lundi 13 juillet 2009


Les associations juives dictent leur justice et leur loi à la France! MAM sur le procès Fofana: "J'ai demandé au parquet de faire appel". Plusieurs organisations juives, dont le CRIF, avaient dénoncé dimanche un verdict «indulgent» à l'égard des complices de l'accusé principal, Youssouf Fofana.

Réactions d'internautes:

> Dieudonné M'bala M'bala est interdit de scène en France à la demande des associations juives; que voit-on actuellement au nom du respect de la liberté d'expression?
Un Déferlement de conneries anti Ségolène Royal accusée d'avoir censuré Orelsan, un rappeur qui insulte les femmes et fait l'apologie de la violence contre les femmes!
Jack Lang qui fait partie de ceux qui s'acharnent contre M'bala M'bala Dieudonné vient de découvrir qu'on ne devait pas s'attaquer à la liberté d'expression.
Heureusement que les contradictions et la Justice des deux poids deux mesures ne tuent plus en France.
Maintenant c'est MAM qui dicte aux Juges et aux jurés les décisions de justice qu'ils doivent prendre.
La Honte ne tue pas en France!

> En FRANCE, il ne faut s'appeler ni Mohamed ni François pour avoir droit
une justice juste, il n'y a personne qui peut défendre ni l'un ni l'autre.
Je rêve, on dirait qu'on habite en Israël.

> MAM vient de démontrer que la justice devait être à la botte de groupes de pression d'extrême droite !

> La mère juive qui crie à la Shoah, déconsidérant ainsi les millions de victimes passées, aurait dû se comporter en mère juive possessive et empêcher son fils de se laisser guider par son zizi en suivant une goy tentatrice.

> Je croyait que la justice était indépendante
Et la décision des jurés c'est quoi ????

> Madame la ministre à deux balles a reçu le crif qu'il lui a ordonné de
de rejuger les coupables, je me marre de ce pays de merde...

Et après on nous fait croire que ce n'est pas le crif et les sionistes
qui gouvernent la France.

> La Shoah est l'évènement le plus important de l'histoire du monde depuis la découverte du feu. Nous, goys, devrons nous en repentir jusqu'à la nausée avant d'expier par le bras armé de Yahvé.

> Mais les juifs aussi ont le droit d'être critiqués, du moins en privé car la licra veille...

> IDEM REVOLUTION
ET PUIS LES VERDICTS DE TOUS CES PROCES ST POURRIS

LE PROCES HALIMI: ON EN PARLE AUTANT CAR LE JEUNE HOMME DECEDE ETAIT JUIF (PAIX A SON AME )
EN AURAIT ON PARLE AUTANT SI LE DEFUNT AURAIT ETE ARABE OU NOIR????
MAM SERAIT ELLE INTERVENUE SI LE DEFUNT ETAIT ARABE????

CERTAINS VERDICTS ST BIEN TROP CLEMENTS PAR AILLEURS
JE PENSE AU PROCES COURJAULT,OU CETTE FEMME A BRULE UN BEBE,PUIS EN A FRACASSE 2 AUTRES AVANT DES LES CONGELER= ELLE SERA BIENTOT LIBRE!!!!! ON N EMPRISONNE PAS DES FEMMES CATHO "BIEN SOUS TOUS RAPPORTS".........

COMPAREE AUX CASSEURS DE BANLIEUE,LESQUELS ,POUR AVOIR BRULE DES VOITURES ET BIENS PUBLICS,SONT POUR CERTAINS ENCORE EN PRISON DEPUIS 2005!!!

CETTE JUSTICE EST BIEN HYPOCRITE,2 POIDS ET 2 MESURES

> On va finir par croire dieudonné et consorts...

Vos réactions.....

jeudi 9 juillet 2009


La mort en février dernier du journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi, qui voulait s'associer à une plainte visant des biens détenus en France par le président de son pays Denis Sassou Nguesso, est jugée suspecte par Reporters sans frontières (RSF).

L'organisation basée à Paris et son partenaire au Congo-Brazzaville, Journaliste en danger, ont publié un rapport sur cette affaire dans lequel ils assurent avoir obtenu des documents inédits lors d'une mission effectuée sur place en mai.

Les deux organisations invitent le gouvernement français à ouvrir une instruction judiciaire en France.

Le journaliste est mort dans la nuit du 1er au 2 février à l'hôpital militaire de Brazzaville où il avait été admis douze jours plus tôt, après un incendie survenu à son domicile, dans lequel ont péri sa compagne et les deux enfants de celle-ci.

Trois jours avant l'incendie, ce journaliste qui collaborait au site d'opposition Mwinda, avait publié un article faisant état d'un projet d'avance de 100 millions d'euros par une banque française contre un gage en pétrole à la Société Nationale de Pétrole du Congo, dirigée par un fils de Denis Sassou Nguesso, un montage présenté comme illégal.

RSF dit dans son rapport qu'il n'y a pas eu d'autopsie ou d'enquête sérieuse. Sa mort est selon l'organisation inexpliquée. L'acte de décès que l'organisation publie dans le rapport mentionne un arrêt cardio-respiratoire mais pas les brûlures dont souffrait le journaliste.

Selon RSF, Bruno Jacquet Ossébi projetait de s'associer à la procédure conduite en France sur les biens détenus en France par les présidents de trois pays africains producteurs de pétrole, dont Denis Sassou Nguesso.

En mai, une juge a ordonné d'instruire la plainte déposée en décembre par l'ONG anticorruption Transparency International contre les présidents du Congo, du Gabon et de Guinée équatoriale pour "recel de détournement de fonds publics".

Le parquet a fait appel et la décision est suspendue. La cour d'appel de Paris tranchera à la rentrée.

Recensés par la police, les 24 propriétés et 112 comptes bancaires de la famille Sassou Nguesso risquent en théorie d'être saisis, même si cette perspective est hypothétique.

Me William Bourdon, avocat des plaignants en France, a expliqué à Reuters en avril que deux Congolais avaient renoncé à s'associer à la plainte en disant avoir été menacés. Un autre plaignant gabonais, Grégory Gbwa Mintsa, a été emprisonné dans son pays pendant douze jours en janvier.

RSF ajoute dans son rapport que le jour de l'incendie chez Bruno Jacquet Ossébi, un autre incendie s'est déclaré en France, à Saint-Ay, près d'Orléans, au domicile du Franco-Congolais Benjamin Toungamani, un autre opposant congolais.

vendredi 3 juillet 2009

Michael Jackson: Le dernier Show!!!!



Le père de Michael Jackson: Un blaireau!!!!


Hervé Morin (ministre français) dit:
Michael Jackson était un Dégénéré...


jeudi 2 juillet 2009


Kelly Rowland ne voulait pas «être aussi noire»

La chanteuse révèle son enfance douloureuse, durant laquelle elle n’acceptait pas son physique.


«A l’école, il y avait tellement de pression que j’ai fait une crise d’identité lorsque j’étais enfant», a déclaré Kelly Rowland au magazine Heat. «J’étais dans un collège où il n’y avait que des Blancs et dans lequel j’étais la seule Noire», poursuit l’ex-chanteuse du groupe Destiny’s Child. «Je me souviens avoir pensé: «Je ne veux pas être aussi noire que je le suis, je veux une peau plus claire.» En fait, je ne voulais pas être moi.»

C’est la mère de son amie Beyoncé, Tina Knowles, qui a redonné confiance à Kelly. «Elle m’a assise devant un miroir et m’a dit: «Kelly, regarde comme tu es jolie!» Je me suis alors enfin sentie bien dans ma peau», raconte la belle Américaine qui cartonne avec son single «When Love Takes Over», en duo avec David Guetta. «En grandissant, je me suis acceptée en tant que femme», explique encore la célibataire de 28 ans.

«Je me suis regardée dans une glace et je me suis dit: «Je suis Kelly et Kelly n’est pas si mal.» Je pense que c’est important de le répéter à nos filles, dit-elle. Nous sommes toutes spéciales et nous ne sommes pas toutes censées nous ressembler.»

mardi 30 juin 2009

MISS DOMINIQUE A TROUVE SON DOUDOU

Alors qu'elle était candidate à la Nouvelle Star 2006, Miss Dominique ne cessait de lancer des appels à l'homme de sa vie. 52 kg en mois, une Victoire de la Musique et deux albums plus tard, le prince charmant est venu la chercher sur son cheval blanc...

La ravissante et sympathique Dominique Michalon, de son vrai nom, commençait à se poser de sérieuses questions quant à son pouvoir de séduction. "Les hommes, je n’ai pas le mode d’emploi. Je leur fais peur", déplorait la chanteuse de 31 ans dans les pages de Gala. Et à force de l'attendre, Miss Dominique devenait si pessimiste qu'elle commençait à se demander si l'homme de sa vie existait réellement. "Depuis que je suis mince, rien n’a changé. J’ai 30 ans et l’homme de ma vie ne m’a toujours pas trouvée. J’ai un sérieux doute sur son existence", confiait-elle.

Que le prince charmant de Miss Dominique dévoile son identité dans les plus brefs délais sous peine de passer définitivement à côté de son destin ! D'ailleurs la chanteuse avait déjà un message à lui faire passer. "Aujourd’hui, pour moi, il n’y a que le public. Le prince charmant, s’il finit par arriver, prendra la seconde place. Je lui dirai : ‘Ecoute coco, quand j’étais toute seule avec mon public, t’étais où ? T’ étais pas là ? Eh bien, tant pis pour toi !".

Non mais, il se prend pour qui le prince charmant ?

Il s’appelle Mike et, selon Voici, il est mannequin. Le jeune homme a 21 ans, soit dix ans de moins que Miss Dominique. C’est sur un plateau de télévision que les deux tourtereaux se sont rencontrés.

Alors qu’elle pose nue en couverture de son nouvel album «Si je n’étais pas moi», Miss Dominique parle de sa perte de poids sur le site belge 7sur7: «Aujourd’hui, dans les magasins, on ne me dit plus: «C’est taille unique», mais: «Bonjour!»

Mike a 21 ans et ne veut pas devenir chanteur : il aspire à une carrière mannequin.

Bref, tout va bien pour la chanteuse à voix. Son nouvel album, Si je n'étais pas moi, est sorti le 8 juin 2009, et le premier single qui en est extrait est le morceau C'est trop.

Elle fera son grand retour sur scène à L'Alhambra le 25 juin 2009. Chouette.

Beau, grand, svelte et jeune, il a 21 ans, Mike aurait séduit Miss Dominique lors de l'enregistrement d'une émission de télévision.

Si ce jeune homme est bel et bien le "doudou" dont la Miss rêve depuis toujours, il aura été prévenu, il passera après les fans de sa belle, et s'il n'est pas content, c'est le même prix !

Et Vlan...

samedi 27 juin 2009

Hervé Morin : "Michael Jackson était une espèce de dégénéré"

Ca a le mérite d'être clair !Christine Lagarde n'est pas la seule à n'avoir pas été "touchée personnellement" par le décès de Michael Jackson, le ministre de la défense Hervé Morin n'a pas non plus éprouvé d'émotions particulières lors de la mort d'un artiste qui n'était pas sa "tasse de thé". Mais il n'y va pas avec le dos de la cuillère pour se justifier.

Ainsi, les journalistes de studio.net, une émission de France Info, lui ont demandé EN OFF ce qu'il pensait du "King of the Pop". Et la réponse fuse, glaciale...
" Honnêtement ça n'a jamais été ma tasse de thé, moi c'est plus Genesis, Peter Gabriel… Mais pas Michael Jackson. Madonna, oui !

J'ai jamais aimé Michael Jackson, j'étais hermétique à ça. Ah oui, vraiment (…) J'ai toujours trouvé que ce type est une espèce de (…) dégénéré. (…) Ben écoute, j'ai le droit de dire ça, quoi enfin…

Encore aujourd'hui, l'assentiel de la musique pour moi, c'est vieux, c'est les Who, c'est Peter Gabriel, Led Zeppelin." (> Des pilleurs de musique des Noirs (Note de la Rédaction))

Ca a le mérite d'être clair !

vendredi 26 juin 2009

RUSSELL SIMON WITH NEW GAL NOEMIE LENOIR

Photo

June 25, 2009 --

IT didn't take long for Russell Simmons to find a new squeeze. The hip-hop mogul is now with French actress/model Noemie Lenoir (above). Simmons and Lenoir are "making out like teenagers," according to a spy. At an after-party at Mr. West, they even snuck off to the bathroom. "They had no shame and were kissing in front of the paparazzi," says our source.

mardi 23 juin 2009

Areva-Nucléaire-Niger

Le gouvernement français veut "mater" la rébellion touareg

Le groupe nucléaire français Areva et l'un de ses cadres dirigeants étaient poursuivis mardi 23 juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination contre les Touareg du Niger.

Le directeur de la protection du patrimoine et des personnes à Areva, l'ancien amiral Thierry d'Arbonneau, est accusé d'avoir appelé le gouvernement français à aider le Niger à "mater" la rébellion touareg, le 21 octobre 2008. Ses propos avaient été rapportés par l'hebdomadaire Le Canard enchaîné du 5 novembre 2008.

Il était cité à comparaître, ainsi qu'Areva en tant que personne morale, par l'association Alhak-en-Akal, défendant la société civile touareg du Niger, ainsi que par l'association allemande Menschenrechte 3 000 EV. Le jugement de la 17e chambre correctionnelle sera rendu le 15 septembre.

Numéro un mondial du nucléaire civil et premier employeur privé du Niger, Areva exploite dans ce pays plusieurs gisements d'uranium. Depuis début 2007, les autorités du Niger, troisième producteur mondial d'uranium, sont confrontées aux actions de la rébellion touareg qui réclame une plus grande part pour les populations locales des bénéfices tirés de cette exploitation.

Conte de fée

Cendrillon à Harvard

Une jeune noire sans-abri a obtenu le graal en s’inscrivant après des années d’efforts dans la plus prestigieuse université au monde, Harvard.


Khadijah Williams, 18 ans. - Photo: dr

Khadijah Williams, 18 ans, est noire, pauvre, sans abris et née d’une fille mère. Son avenir pouvait difficilement être rose, et pourtant!

Surnommée «la fille intelligente» ou la «fille d’Harvard» par ses proches, la jeune femme vient de passer brillamment l’examen d’admission à Harvard. Elle s’apprête désormais à intégrer l’une des universités les plus prestigieuses au monde. Mais l’établissement sera également sa première demeure fixe.

«Elle étudiait au milieu des ordures en côtoyant au quotidien des clochards, des dealers et des prostituées», a raconté sa mère au quotidien Seattle Times. Khadijah n’a jamais pu passer plusieurs semaines par année à l’école en changeant plus de 12 établissements en 12 ans.

Mais la future universitaire savait qu’elle avait un don. A l’âge de 9 ans, elle avait passé un test scolaire et le commentaire écrit par les professeurs était sans appel: «Seule une personne sur 10 000 peut obtenir un tel résultat», pouvait-on y lire.

Kadijah avait le choix de son université. Elle a passé brillamment d’autres examens d’admission. On l’avait d’ailleurs acceptée dans une vingtaine d’autres établissements, dont ceux de Columbia et Amherst. Mais elle a finalement décidé de se rendre à Harvard où peu de professeurs sont au courant de son parcours personnel.

«Je suis orgueilleuse de mon intelligence. Je ne veux surtout pas que certaines personnes pensent que je bénéficie de la pitié des gens», a-t-elle expliqué.

«Elle était tout simplement la meilleure candidate. Si nous ne l’avions pas prise, on aurait risqué de perdre la future Michelle Obama», a commenté élogieusement Julie Hilden, la femme qui a fait passer l’examen d’entrée à Kadijah.

Russie

La «veuve noire» semait la terreur chez les hommes

Après des mois d’enquête, une jeune Russe qui est suspectée d’avoir fait subir les pires sévices à une dizaine d’hommes a finalement été arrêtée.


Valeria K., 32 ans, surnommée la «veuve noire» a été arrêtée la semaine dernière. - Photo: dr

Valeria K., 32 ans, a été arrêtée la semaine dernière par la police de Tambov, une ville située à 480 km au sud-est de Moscou. Elle est accusée d’avoir commis des abus sexuels sur une dizaine d’hommes, tous âgés entre 25 et 35 ans.

Interrogés à son sujet, les amis de la femme ont avoué que cette dernière était une fan de films d’horreur, et qu’elle collectionnait les araignées, ce qui lui a valu le surnom de «veuve noire» par les médias russes.

La technique qu’utilisait Valeria pour attirer les proies dans sa toile était simple. Elle approchait ses victimes dans les bars, avant de les inviter à la maison. Là, elle leur offrait une boisson alcoolisée dans laquelle elle mettait de la drogue ou un puissant somnifère. Une fois endormi, la femme pouvait se déchaîner sur l’homme qu’elle venait d’attraper.

Valeria est notamment soupçonnée d’avoir tailladé le pénis de Denis F., 29 ans, ainsi que d’avoir arraché, à l’aide d’une pince, les testicules de Ayrtom Z, 32 ans. C’est ce dernier cas qui a permis à la police d’arrêter la jeune femme. Invité par cette dernière pour faire une partie à trois, un ami d’Ayrtom ne s’est pas rendu chez elle. Et, ne voyant pas revenir Ayrtom le lendemain, il a alerté la police.

Les neuf autres hommes s’en sont tirés avec moins de séquelles que Denis et Ayrtom, mais tous ont dû passer un séjour plus ou moins long à l’hôpital. La dixième victime n’a elle pas porté plainte. Elle a affirmé avoir apprécié le traitement infligé par Valeria. «La prochaine fois je ne veux plus de somnifère», a-t-elle dit au site russe life.ru.

samedi 20 juin 2009

Audrey Pulvar quitte France 3 pour i>Télé

Le site de Libération Ecrans révèle ce vendredi que la présentatrice du 19-20 de France 3, Audrey Pulvar, s'apprête à signer un contrat sur la chaîne d'info i>Télé (groupe Canal+). La journaliste, âgée de 37 ans, aux mannettes du JT de la Trois depuis quatre ans, a confirmé l'information à Télé89.

Très appréciée du public et de ses confrères de la chaîne, Audrey Pulvar avait eu un échange musclé avec Nicolas Sarkozy lors d'une fameuse interview du Président, le 30 juin 2008, à propos des clandestins. Elle revient sur cet épisode dans le documentaire « Sarkozy, vampire des médias », diffusé récemment sur la télévision suisse TSR.

Selon Libération, le départ de Pulvar de France 3 n'est pas du tout accepté en interne, où l'on parle de « gâchis ». Un anonyme déclare au quotidien :

« C'est politique. Patrick de Carolis veut être reconduit par Sarkozy après la fin de son mandat en 2010. »

Dans un communiqué, le syndicat national des journalistes de France 3 se demande « pourquoi la direction de France Télévisions a-t-elle gardé le silence sur l'étude d'image menée sur le 19/20 et dont les résultats sont connus depuis plusieurs semaines ? »

Ladite étude, « dont seule la synthèse a été communiquée en interne », établit que

« sur le national, Audrey Pulvar apparaît clairement comme un point fort du journal. Elle est appréciée par 88% des téléspectateurs ».

Le SNJ exige donc des explications de la direction de France Télévisions :

« Dans un contexte où les menaces de fusion des rédactions de la 2 et de la 3 ont refait leur apparition, le silence de la Direction sur les excellents résultats de cette étude prend des allures de véritable censure.

Une dissimulation qui conduit à penser que le départ de celle qui présentait le 19/20 depuis 4 ans arrange une Direction préoccupée par son seul souci de donner des gages à l'Elysée pour obtenir le renouvellement de son mandat en 2010.

Le SNJ exige de la direction de France Télévisions qu'elle s'explique sur cette
rétention d'information. »

Mis à jour le 19/6 à 18h58 avec le communiqué du SNJ.

lundi 15 juin 2009

Omar Bongo, Elf et la France : le pacte de corruption

Albert Bernard Bongo, Omar Bongo, Omar Bongo odimba, El Hadj Omar Bongo, les dollars du pétrole gabonais et les financements de partis français… Des faits malgré les dénégations.

Omar Bongo, corrupteur ? Le Gabon, émirat pétrolier ? Les campagnes électorales financées par des fonds africains ? Vous n'y pensez pas bonnes gens ! Face aux dénégations multiples des hommes politiques, de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy, en passant par le timide Parti socialiste, Rue89 exhume quelques courriers du Vieux sage, époque Elf-Aquitaine. Souvenirs, souvenirs…

Le « protocole Guillaumat » des années 1970

Le pacte de corruption date des années 70 et s'appelle le « protocole Guillaumat ». Du nom de ce grand commis de l'Etat, homme du renseignement, nucléocrate et surtout architecte de l'empire pétrolier tricolore. Conséquence directe des chocs pétroliers qui ont vu de petits états africains devenir en quelques mois des magnats de l'or noir, le système consiste à rendre opaques les revenus du pétrole pour alimenter les caisses noires du chef de l'Etat.

Il existe alors trois mécanismes distincts :

  1. les « bonus » versés dans la phase exploratoire de la recherche pétrolière, jusqu'à plusieurs dizaines de millions de dollars par an ;
  2. les « abonnements », soit la part prélevée sur chaque baril de brut commercialisé, environ un dollar par baril ;
  3. les « préfinancements », prêts gagés sur la production à venir, avec la caution d'Elf, sur lesquels sont prélevés de 1 à 3% de commissions en jouant sur des différentiels de taux d'intérêts.

Un système inventé par les Saoudiens et récupéré par Bongo

Précision : ce système n'a été inventé ni par les Français ni par Omar Bongo, mais par le grand ministre du pétrole saoudien que fut le Sheikh Ahmed Zaki Yamani. Le président du Gabon va avoir l'intelligence c'est selon...) d'adapter à son petit pays ce grand système de corruption internationale.

Ainsi, dans les deux premières lettres de 1987 et 1991 que nous dévoilons, le président Bongo fixe pour Elf Gabon le montant de l'abonnement :

« Nous vous autorisons à verser à votre société de commercialisation ELF TRADING S.A. la somme de US dollar 1 par baril produit au Gabon par vos sociétés ELF GABON et SNEA. Ces versements, qui se feront sur une base trimestrielle, sont des charges déductibles (un dollar/baril). »

Cet argent est ensuite reversé sur le compte personnel d'Omar Bongo à la Fiba (Banque française intercontinentale), la banque partagée par la famille Bongo et Elf, ou à une Anstalt (société offshore) au Lichtenstein. Pourquoi le Lichstentein ? Claude Gosselin, chargé de la comptabilité occulte d'Elf, répond ainsi aux juges qui enquêtent sur le groupe pétrolier :

« Parce qu'il s'agit d'une tradition initiée de longue date, qui a donné entière satisfaction aux bénéficiaires par son opacité et ses secrets. »

L'argent de la corruption est défiscalisé en France

Détail : l'argent de la corruption est défiscalisé, tant au Gabon qu'en France, comme en atteste l'instruction N°1 -non datée- signée par Philippe Jaffré, nouveau président balladurien d'Elf à partir d'août 1993.

Le fonctionnement de la caisse noire gabonaise est très codifié. Il concerne une poignée d'hommes au sommet de la direction d'Elf, où le « monsieur Afrique » André Tarallo, joue le rôle de grand argentier :

« M. Tarallo reçoit les instructions des présidents du Gabon et du Congo et, pour leur exécution, adresse à M. Gosselin une note signée de lui. M. Gosselin procède alors au versement des fonds aux bénéficiaires désignés qui ne doivent en aucun cas être des résidents français. »

Rien n'empêche les « bénéficiaires » de reverser leurs pots-de-vin à qui ils veulent… Notez qu'en 1993, le président du Congo est Pascal Lissouba, le tombeur de Denis Sassou N'guesso qui reviendra au pouvoir en 1997.

Un système privatisé à partir de 1994

Fort de la réussite de ce système, Omar Bongo décide de « privatiser » le système en déléguant à deux hommes de confiance la responsabilité de la « gestion du compte dans lequel seront versés les frais commerciaux ». Le premier est André Tarallo qui, tout en conservant la fonction de président d'Elf Gabon, a quitté la direction d'Elf. Le second est son conseiller personnel pour les affaires pétrolières, Samuel Dossou Aworet.

Au même moment, le 13 décembre 1996, il écrit à Philippe Jaffré pour confirmer le montant des « abonnements » négociés :

« Nous vous confirmons que les montants qu'il convient de prélever pour les frais commerciaux sont d'environ dix millions de dollars US par trimestre. »

Enfin, dans un dernier courrier non daté mais postérieur aux deux autres, le président du Gabon donne pour instructions à ces missi dominici de liquider « Elmora, Versima, Ferana », trois de ses « Anstalten » personnelles.

La curiosité persistante des magistrats de l'affaire Elf, en particulier celle de Renaud van Ruymbeke qui a décortiqué l'audit financier du juge suisse Paul Perraudin, va les conduire à perquisitionner la Fiba, avenue Georges V. La banque est cambriolée quelques jours plus tard, puis fermée au bout d'un mois. Toutes les archives ont été nettoyées. Trop de noms sur les bordereaux de compte…

A Suivre....

mardi 9 juin 2009

Affaire Dray: Dominique Sopo et les membres de la direction de SOS-Racisme en garde à vue

Le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, ainsi que cinq des principaux dirigeants de l'association antiraciste ont été placés en garde à vue, mardi matin, dans les locaux de la Brigade financière à Paris. Ils sont interrogés dans le cadre de l'enquête préliminaire visant le député de l'Essonne Julien Dray.

Les policiers cherchent notamment à savoir de quelle manière SOS Racisme aurait pu alimenter les comptes personnels du député. Ce dernier, qui conteste publiquement toute malversation, pourrait être interrogé à son tour «dans les toutes prochaines semaines», indique-t-on au parquet.

Entendus par les enquêteurs ces dernières semaines, nombre de ses amis ont reconnu lui avoir octroyé plusieurs prêts et dons, soit directement, soit par le biais de SOS Racisme ou de l'organisation syndicale lycéenne FIDL.

A l'issue de cette procédure, le procureur de Paris Jean-Claude Marin pourrait décider de classer le dossier ou d'ouvrir une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction indépendant.

lundi 8 juin 2009

> Omar Bongo Ondimba: Suites à 3200 Euros pour l'entourage du président Bongo à Barcelone
La santé du plus ancien chef d'Etat du monde est "très détériorée".Caviar et suites à 3200 euros pour l'entourage du président gabonais Omar Bongo à Barcelone.

La cohorte d’accompagnateurs du président gabonais Omar Bongo, hospitalisé depuis le 6 mai à Barcelone, ne se prive d’aucune espèce de luxe, en consommant du caviar tout en occupant les plus belles chambres du prestigieux Hôtel Juan Carlos, selon le personnel de l’établissement.

Dans une discrétion certaine, ce sont ainsi 40 à 50 personnes proches du président gabonais, qui nagent dans un luxe en parfait décalage avec la rigueur propre aux temps de crise. Admis dans un état grave dans les services de soins intensifs de la clinique Quirón de la capitale catalane, M. Bongo, âgé de 73, est aujourd’hui le chef d’Etat à la longévité la plus longue dans sa fonction, occupée depuis 1967 par l’entremise du Général De Gaulle.

Son état de santé réel fait l’objet de spéculations, positives et négatives, contrastées d’une capitale à l’autre : à Barcelone, selon une source proche de l’imposant entourage présent, la situation physique du dirigeant africain est « très détériorée ». Le train de vie de l’entourage de M. Bongo suscite de nombreuses interrogations, en raison du mystère concernant le nombre de chambres et de suites occupées, dotées, pour certaines, d'un tarif quotidien de 3200 euros.

Omar Bongo Odimba serait mort dimanche 7 juin 2009

Démenti de Libreville!
Après 41 années passées à la tête du Gabon, Omar Bongo serait mort dimanche 7 juin 2009, à 73 ans, d'un cancer, a indiqué au Point une source proche de son entourage. Libreville a toutefois démenti cette information en fin de soirée. Après avoir suspendu ses pouvoirs à Libreville le 6 mai, le plus ancien chef d'Etat africain avait été admis dans une clinique de Barcelone. Sa carrière et ses liens incestueux avec la France, avec l'INA.

(De nos archives) Mémoire vivante de la Ve République, Omar Bongo a bien connu tous les présidents français, de Charles de Gaulle à Nicolas Sarkozy. Le Président du Gabon a d'ailleurs donné sa propre définition des relations franco-africaines : "L'Afrique sans la France, c'est la voiture sans le chauffeur. La France sans l'Afrique, c'est une voiture sans carburant.

Le général de Gaulle reçoit Omar Bongo à l'Elysée en janvier 1968, soit quelques semaines après l'accession au pouvoir de ce dernier. Dans "Affaires africaines" (Fayard, 1983), Pierre Péan a levé le voile sur une investiture largement organisée par la France. Après l'indépendance du Gabon, le 17 août 1960, Paris soutient le Président Léon M'Ba qui, à défaut d'être un impeccable démocrate, est proche des autorités françaises.

A sa mort, en 1967, Jacques Foccart, le "Monsieur Afrique" de l'Elysée, opte pour son directeur de cabinet, un ancien sous-officier de l'armée française, Albert-Bernard Bongo. Quelques élections opaques plus tard, le jeune Bongo (32 ans) devient maître du Gabon. Il fonde alors le parti unique PDG (Parti démocratique gabonais). (Sur la vidéo, le 5 janvier 1968.)

Le président Pompidou reçoit Bongo à l'Elysée. Jacques Foccart dessine toujours les grandes lignes de la politique africaine. En 1973, Albert-Bernard Bongo se convertit à l'islam et devient Omar Bongo. Cette conversion l'aide à adhérer à l'Opep en 1974. (Sur la vidéo, le 6 juillet 1970.)

Avec Valéry Giscard d'Estaing à l'Elysée, un nouveau style s'impose, mais pas de réforme en matière de politique africaine. Giscard tient son Foccart en la personne de René Journiac, ancien magistrat colonial. Les prospections de pétrole d'Elf débutent sous VGE. En 1977, André Tarallo devient PDG d'Elf Gabon : en 2005, il est condamné à sept ans de prison et deux millions d'euros d'amende pour abus de biens sociaux au détriment du groupe pétrolier. (Sur la vidéo, le 28 juillet 1977.)

1984 : Omar Bongo est reçu en grande pompe par François Mitterrand. En 1994, le Président gabonais qualifiera le chef d'Etat français de "Mitterrand l'africain, le combatif et le fidèle". Venant d'Omar Bongo, le compliment a de la saveur.

Dans son ouvrage d'entretiens avec Airy Routier, du Nouvel Obs, Bongo avait balancé ses amis français : "Giscard n'a pas été le seul à recevoir en cadeau des plaquettes de diamants de Bokassa : beaucoup d'autres en ont reçues, y compris des hommes politiques français importants, qui, à l'époque, se sont fait tout petits."

Ne donnant pas de noms, Bongo s'est contenté de préciser qu'il a aidé ses amis mais n'a, en aucun cas, "aidé tel parti contre un autre". Pierre Péan raconte dans "Affaires africaines", sans avoir jamais été démenti, comment Bongo a participé au financement de la campagne du PS en 1981, histoire d'être sûr de gagner, quel que soit le vainqueur… (Sur la vidéo le 4 octobre 1984.)

1996 : Jacques Chirac se rend à Libreville. En France, l'affaire Elf défraye la chronique politico-mondaine. Omar Bongo, dans cette interview, répond que l'affaire est "franco-française" et qu'il demandera des "comptes" si l'argent du Gabon a été pillé. Plus de 2 milliards de francs ont été détournés des caisse du groupe pétrolier par ses dirigeants à la fin des années 80. Nerf de la guerre de toutes les transactions occultes, la Fiba (French International Bank of Africa) appartenait à Elf, à la famille Bongo et à l'Etat congolais. (Sur la vidéo, le 16 juillet 1996.)


dimanche 7 juin 2009

Un homme de main de Sassou N’guesso viole une petite de 12 ans à la Résidence privée de M’pila !
Les honneurs sont les honneurs et il ne sert à rien de les perdre ou de les faire perdre en posant des actes qui, non seulement vous déshonorent mais, ternissent aussi l’image de vos supérieurs hiérarchiques.

Voilà pourquoi, à l’image de M. Sassou , en sa qualité de président de la République qui se doit constamment de briller par l’exemple en faisant montre de beaucoup de sagesse, de retenue, d’humilité et de bonne moralité, tous ceux qui l’entourent, le sécurisent et travaillent nuit et jour au sein de sa résidence privée de M’pila ont l’obligation morale de vivre comme leur Boss. Comme quoi, le subalterne est obligé de vivre comme son Maître.

Car, au Congo, avouons-le, il n’est pas donné à n’importe quel citoyen ordinaire de vivre tout autour de la Résidence privée de M’pila, de travailler et surtout de protéger M. Sassou. Dès lors, ceux qui ont eu le privilège d’occuper des postes de responsabilités auprès de M. Sassou et surtout d’être des hommes du sérail devraient s’efforcer d’éviter de le déshonorer, de souiller son image. Or, certains hommes de main de M. Sassou éprouvent jusqu’ici encore du mal à assimiler toutes les notions de civisme et de bonnes mœurs.

L’exemple le plus frappant est celui du tristement célèbre, Joseph Nianga, âgé de 53 ans, un homme de confiance et Commandant adjoint des Blindés de la Direction générale de la sécurité présidentielle qui vient de violer, sans gêne et sans peur, une gamine de 12 ans ! Intolérable. Cette scène ignoble et très ubuesque s’est déroulée dans le domaine de la Résidence privée de Sassou N’guesso qui, vraisemblablement, vient de comprendre que tous ceux qui l’entourent, nuit et jour, et font semblant de le protéger ne sont pas, en réalité, des Anges de Dieu mais des bidons hommes comme ce voleur qui a ravi tout récemment l’appareil photo numérique de Talassa sous prétexte qu’il était interdit de filmer Mvouba et Okombi.

Qui l’aurait cru, ce commandant adjoint en chef, se livrer idiotement et sauvagement, à un acte de viol consommé? En effet, en posant un acte aussi crapuleux et honteux envers une fillette de 12 ans, que recherchait-il réellement ? Le plaisir ? Les sensations les plus extrêmes ? La fraîcheur d’un corps tendre et sain ? Nul ne pourrait répondre avec exactitude. Mais, à tout prendre, le mal est déjà consommé de la plus vilaine manière car les grands muscles de Joseph Nianga, ses gros biceps et ses hanches de Bon Catcheur lui ont permis de «créer en Mbéba» aussi facilement comme au temps de Sodome et Gomorrhe. Quel royaume de Tchambitsiombal satanique de M’pila !

A y regarder de plus près, il y a lieu de se poser quelques questions. Notre Commandant adjoint des Blindés du Chef de l’Etat voulait-il tester sa virilité et toute sa puissance physique sur le corps tout frais et sans doute de la fille de son propre collègue de la Présidence? A en croire plusieurs sources concordantes et certaines confidences, notre fameux «Violeur de la Résidence de M’pila», ne serait pas à son premier coup ; il se passe pour un habitué de ce genre d’actes en Mbéba qu’il réussissait, très souvent, à étouffer en sa qualité de Comandant adjoint des Blindés de la DGSP.

En outre, serait-il un nouvel adepte de la secte pernicieuse du roi ou encore des autres pratiques mystiques ou méphistophéliques à caractère satanique qui sont aujourd’hui à la mode au Congo et particulièrement à M’pila ?

Pour certains observateurs attentifs, le sadisme, la délinquance sexuelle et l’immoralité, affichés par le pédophile de M’pila, Joseph Nianga seraient liés à certains rites magiques propres à la plupart des acteurs politiques du moment qui, très souvent, abusent de leur propres enfants, nièces, cousines et même des folles..

Quand l’immoralité, le déshonneur et la délinquance sexuelle font leur entrée à la résidence privée d’un chef de l’Etat, il y a lieu de s’inquiéter et de s’interroger sur ce qui pourrait nous arriver dans un avenir très proche. Très touché par cet acte criminel, déshonorant et odieux, le Général Blaise Adoua, en sa qualité de Directeur de la Sécurité Présidentielle n’est pas resté insensible et sans réaction.

Le violeur et criminel Joseph Nianga après plusieurs interventions a été transféré à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, où il occupe un petit réduit en attendant son jugement.

Aussi, quand un Commandant Adjoint des Blindés de toute la DGSP, donc, l’un des hommes de confiance du Sassou, se voit emporté diaboliquement par ses appétits et instincts sexuels incontrôlés, il est fort à craindre que la Résidence privée de M. Denis Sassou N’guesso, ne devienne, contre toute attente, un grand repère de militaires immoraux et violeurs de filles mineures.

Enfin, ceux qui auront la lourde mission de dresser le bilan des faits insolites et ubuesques qui se sont déroulés à la Résidence privée de Sassou N’guesso, durant tout son septennat, ne manqueront pas de mentionner le comportement désinvolte, indigne et immoral du fameux violeur d’une fille de 12 ans, le nommé Joseph Nianga dont la libido et les appétits sexuels incontrôlés viennent de causer l’irréparable dans la Cour du chef de l’Etat.

Intolérable !

A la vérité, les faits étant troublants et avérés, le coupable devrait mériter un procès ponctué par une série de condamnations, dommages et autres charges afin qu’il comprenne tout le mal et le grand tort qu’il vient de causer à son propre collègue de la présidence, à cette fillette de 12 ans, qui vient d’être «sauvagement et brutalement dépucelée» par Tonton Jo, un collègue de service de son père. Enfin, les magistrats congolais ont donc de la matière pour dire le droit et le faire appliquer la loi, sans peur et sans grimaces inutiles.

Voilà pourquoi, il serait étonnant et très déplorable de voir bientôt ce violeur patenté des fillettes de 12 ans ou 10 ans, être tranquillement libéré et acquitté comme cela est devenu à la mode au Congo où la loi n’attrape que les petites mouches, laissant ainsi une certaine catégorie de malfrats et de grands voyous en libertinage abusif et très prolongé (Sic !) NDLR : Pour des raisons d’intimité, de respect et de protection de la dignité de la fillette violée par M. Joseph Nianga, son nom et son prénom ne peuvent être communiqués.

Prélude d’y revenir, plus d’une personne se demande dans la rue est-ce que ce violeur n’a-t-il pas été envoyé par son chef pour commettre cette basse besogne, quand on sait que les assoiffés du pouvoir sont prêts à tout pour s’enraciner aux affaires ? Suite à ce genre d’actes qui deviennent légion, nous avons jugé utile à partir d’aujourd’hui de parler de toutes les sociétés secrètes politiques, criminelles, religieuses, initiatiques, des mystères alchimiques, question de donner des rudiments à plus d’une personne afin de se défendre comme dans les égrégores vampires.

lundi 1 juin 2009

Paris: Dieudonné Attaqué par des voyous masqués

Une violente rixe a opposé dimanche à Paris une trentaine de militants antisionistes proches de Dieudonné à un groupe masqué non identifié.

Une rixe a opposé dimanche à Paris une trentaine de militants antisionistes proches de Dieudonné à un groupe non identifié, en présence de l'humoriste controversé, faisant trois blessés légers, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

Trois personnes ont été blessées, Cinq personnes ont été interpellées à l'issue de ces affrontements qui se sont produits dimanche matin, vers 11H00, sur le marché de la rue des Pyrénées, à Paris XXe, selon une source.

Cette bagarre s'est produite alors que Dieudonné et ses partisans venaient faire campagne pour leur liste «anti-sioniste» aux Européennes.

Le nombre ou l'appartenance éventuelle à un mouvement ou mouvance des opposants aux partisans de Dieudonné n'étaient pas connus en fin d'après-midi, a ajouté la préfecture de police.

Les cinq interpellés, membres de ce groupe non identifié, étaient entendus au commissariat du XXe arrondissement de Paris, a-t-on précisé de même source.

Cette attaque vicieuse montre combien des personnes (comme Dieudonné) qui s'opposent un tant soit peu à la propagande ambiante seront confontrés: c'est à dire que la république ne protège pas les personnes qui sont dans leur droit mais donne carte blanche à des lobby et groupuscules de semer la terreur contre les citoyens de paix.

dimanche 31 mai 2009

Kimora Lee Simmons, Djimon Hounsou Welcome a Boy

Kimora Lee Simmons and actor Djimon Hounsou have welcomed their first child together.

Simmons took to her Twitter page to confirm the news. She wrote, "It's a boy! Thanks to everyone out there for all your well wishes! More to come. Thank God. And God Bless! Kimora + Djimon Love & Light, KLS"

No baby name was announced.

Simmons, 34, has two daughters, Ming Lee, 9, and Aoki Lee, 7, with hip-hop mogul Russell Simmons, whom she divorced in 2008 after nearly 10 years of marriage.

"I have a lot of hang-ups in life with men. I'm not very trusting," she told Harper's Bazaar last year. "After my breakup, I thought, 'I don't need anything.'"

But after meeting Hounsou in February 2007, she said, "I have someone who has the heart, the soul, and the hotness."

Added Hounsou , "My first impression has always been the same, that she's a very beautiful lady, very capable and intelligent and smart with great family values. She's the least high-maintenance lady I've ever dated."

Asked if she wanted more kids, Simmons previously told Us, "I would love to. I practice everyday."

vendredi 22 mai 2009

Omar Bongo: cancer intestinal avancé

El Hadj Omar Bongo Odimba... 74 ans dont 41 ans au pouvoir, hospitalisé à Barcelone dans un état sérieux souffre d'un cancer intestinal avancé.

Le président gabonais El Hadj Omar Bongo Odimba, 74 ans dont 41 ans au pouvoir, est hospitalisé dans une clinique privée de Barcelone dans un état jugé sérieux.
Hospitalisé il y a une dizaine de jours à la clinique Quiron, il souffre d'un cancer intestinal, a précisé une source à Madrid, sans préciser s'il avait été opéré.

Le journal catalan La Vanguardia donne la même information ce jeudi matin dans son édition en ligne, soulignant que le président gabonais El Hadj Omar Bongo

Odimba, 74 ans dont 41 ans au pouvoir, souffre d'une «grave tumeur» sans autre précision.
Le journal cite le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, qui a indiqué à un journaliste du quotidien que le président gabonais El Hadj

Omar Bongo Odimba, 74 ans dont 41 ans au pouvoir «va très mal».
France Info a confirmé la nouvelle du cancer avancé, mais a été démenti par le Ministre Français, François Fillon et le chef de cabinet du président gabonais, qui

estiment que le grandissime président est en bonne santé et se repose en Espagne après quelques contrôles médicaux de routine.

Eviter à tout prix le syndrome Mobutu?
Pour éviter une fin à la Mobutu, le président gabonais El Hadj Omar Bongo Odimba, 74 ans dont 41 ans au pouvoir, a soigneusement évité la France, Suisse et

Belgique pour aller dans un pays en proie au chômage de masse et peu regardant sur l'argent sale.
Ce pays, l'Espagne, après avoir bien profité de la traite négrière et de l'argent sale des traficants de drogue, se positionne depuis quelques années comme le paradis

des dictateurs on surnomme d'ailleurs ce pays dans les milieux financiers: La Grande Lessiveuse.

Plus de 2 mois sans président, quel pays peut se permettre un tel luxe aujourd'hui?
Le président gabonais El Hadj Omar Bongo Odimba, 74 ans dont 41 ans au pouvoir, n'est plus réapparu en public au Gabon depuis le 14 mars 2009.
De source sûre, le président gabonais El Hadj Omar Bongo Odimba, 74 ans dont 41 ans au pouvoir, n'a donné aucune consigne et il n'ya pas d'intérim.
Le peuple Gabonais est laissé dans le flou et la situation déjà catastrophique sur tous les points ne fait qu'empirer.

jeudi 21 mai 2009

Suisse: Dieudonné Traité de «nègre» à la Télévision!
Traité de «nègre» à l’antenne, l’humoriste Dieudonné avait porté plainte contre des propos tenus lors d'une émission de la TSR (Télévision Suisse Romande).

«Propos inappropriés et maladroits, mais en aucun cas pénaux»: le procureur général Daniel Zappelli a ainsi tranché l’affaire Dieudonné. Le chef du Parquet vient de classer la plainte pénale déposée par l’humoriste Dieudonné contre l'animateur de la RSR et coproducteur de la Revue de Genève. Participant à l'émission Tard pour bar le 27 novembre, Pascal Bernheim l’avait traité de «nègre». Ironie du sort, ce soir-là, l’émission portait sur le thème: «Peut-on rire de tout?» Par la suite, Pascal Bernheim avait admis avoir fait un «gag à deux balles, manquant totalement de clairvoyance», relève Daniel Zappelli dans sa décision: «Il a souhaité via internet faire part de ses regrets et présenter des excuses publiques. (…) Ce qui a permis de réparer la lésion alléguée à l’honneur du plaignant.»

Selon l’ordonnance de classement, que nous nous sommes procurée, il n’est pas démontré que le producteur ait eu la réelle intention d’injurier, voire de diffamer, ni de rabaisser en raison de la race. Le Parquet conclut donc que les mots prononcés relèvent plus de la boutade spontanée et provocatrice.En revanche Daniel Zappelli avertit Pascal Bernheim, défendu par Mes Charles Poncet et Christian Luscher: «En cas de répétitions de ses «plaisanteries», il sera difficile d’alléguer une absence d’intention dolosive. Sous l’angle pénal, on ne peut pas rire de tout, surtout si la «plaisanterie» est répétitive.»

En février dernier, l’humoriste avait déposé plainte via son avocat Me Jacques Barillon. Pour l’humoriste et son défenseur, qui n’étaient pas parvenus à trouver une entente avec la Télévision suisse romande (TSR) malgré une médiation le 11 février, Pascal Bernheim avait «intentionnellement» injurié le premier: «Retenir une absence d’intention reviendrait à assurer l’impunité à tout auteur d’une injure qui, après l’avoir proférée, plaiderait que son intention n’était pas d’injurier la victime. » Les regrets exprimés par Pascal Bernheim n’ont jamais convaincu Dieudonné. Lors de son passage à Genève, début février, l’humoriste, lui-même controversé pour ses remarques sur les juifs, se disait «heurté par les communautaristes qui ne voient le monde qu’à travers le prisme de leur communauté». Satisfaits du classement, Mes Poncet et Luscher relèvent que le procureur général "n'est pas tombé dans le piège de Dieudonné".

Comme quoi on peut traiter les Africains de tous les noms en Suisse, ce n'est pas grave.
Et vous qu'en pensez-vous, que faire?

dimanche 17 mai 2009

Bolloré Mène l'Afrique en Bateau...

Avec le soutien de : Agir ici pour un monde solidaire, AITEC (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs), Les Amis de la Terre, ATTAC (Association pour une taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens), le CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale), Étudiants et Développement, Greenpeace France, Ritimo (Réseau d’information tiers monde), Robin des Bois.

La constitution de l’empire Bolloré

La stratégie africaine de Vincent Bolloré et de son groupe est simple : elle consiste à contrôler toute la chaîne de transport, plus quelques filières de production hautement rentables. La vague de privatisations, imposées par les institutions financières internationales, lui permet de racheter le maximum d’infrastructures de transport et d’élargir sa gamme de produits tropicaux (cacao, coton, café, caoutchouc, huile de palme…). La gestion des réseaux ferrés s’est ajoutée à celle des ports et lignes maritimes pour maîtriser le coût du transport de marchandises. Compte tenu du fonctionnement économique et politique de nombreux pays d’Afrique francophone, si l’on se donne la peine d’aller y commercer et investir, c’est qu’on y escompte plus de passe-droits et de profits qu’en France.

Le groupe Bolloré et ses liens politico-financiers

Vincent Bolloré récupère l’entreprise familiale de papier à cigarettes et décide d’en faire une entreprise d’envergure internationale. Il se diversifie et rachète un certain nombre d’entreprises et de groupes. Il est aidé en cela par son ami Antoine Bernheim, l’un des grands financiers français. Sa méthode consiste à s’introduire dans un groupe et à viser le pourcentage de participation qui permet d’en verrouiller le capital. Il a ainsi commencé par acquérir 11,5 % des actions de la holding Rue Impériale de Lyon, qui contrôle les trois banques Lazard de Paris, Londres et New York, jusqu’à en posséder 30 % en juillet 2000. Parmi ses partenaires ou amis, on trouve entre autres Claude Bébéar, patron de l’assurance AXA, président du club « Entreprise et cité », et François David, président de la Coface qui instruit les garanties d’investissement public. Les acquisitions majeures du groupe Bolloré, celles qui lui ont permis de constituer un groupe puissant, sont : le contrôle du groupe SDV (Scac Delmas Vieljeux) grâce au rachat des 17 % que possédait AXA ; la reprise en 1996 du groupe Saga de son ami Pierre Aïm, alors n° 2 de la manutention portuaire en Afrique ; le contrôle du groupe Rivaud, une nébuleuse qui comprend la célèbre « banque du RPR » et un gros porte-feuille de plantations tropicales ; le rachat à l’ex-monopole français du tabac (la Seita) d’une participation faisant de Bolloré le numéro un de la cigarette en de nombreux pays d’Afrique.

Bolloré en Afrique

C’est un groupe résolument tourné vers l’Afrique. Comme le dit son président, « ce qui fait la spécificité de notre groupe, c’est son implantation en Afrique ». Il y compte pas moins de 70 sociétés, implantées dans 35 pays (21 francophones et 14 anglophones). Il emploie 15 000 personnes (parmi lesquelles 250 expatriés) dans le transport et la logistique, et 3 000 dans la branche tabac (en 1997). Dans les principaux pays où Bolloré est présent, on retrouve le même schéma d’implantation : des usines de cigarettes et parfois la culture du tabac, comme en Côte d’Ivoire, le contrôle des transports (le chemin de fer, la manutention portuaire, les activités de transit et les navires), les plantations (hévéa, caoutchouc, huile de palme, banane, coton et cacao) ; à quoi s’ajoute l’exploitation forestière en Afrique centrale.

Ce schéma est fortement présent dans les pays suivants : la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Togo, le Bénin, le Congo-Brazzaville, le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Angola. Par ailleurs, le groupe Bolloré s’étend de plus en plus vers l’Afrique de l’Est avec le Kenya, Madagascar et l’île de la Réunion, où il assure la moitié du trafic maritime.

Bolloré mène l’Afrique en bateau

Une stratégie de monopole

En étendant sa présence dans différents secteurs du transport et de la production (avec les cultures de rente et le tabac), le groupe Bolloré se retrouve dans certains pays en position de quasi monopole voire de monopole. Situation qu’aucun pays occidental (la France, les États membres de l’Union européenne ou les États-Unis) n’accepterait sur son propre territoire.

Le cas du transport est un exemple particulièrement flagrant. Adossé au réseau international maritime et terrestre de la SDV dont il est propriétaire depuis 1996, et de la société OTAL, le groupe Bolloré possède le plus important réseau de transit et de logistique maritime et terrestre du continent. Trois sous-secteurs sont concernés :
- le transit par l’intermédiaire de la Scac (SDV), premier transitaire maritime et aérien français, qui a une implantation mondiale,
- le transport maritime grâce à Delmas-Vieljeux, premier armateur privé français ; leader mondial sur l’axe Nord-Sud, il exploite plus de 50 navires sous pavillons de complaisance, immatriculés aux Bahamas ou aux Kerguelen. Ils sont affrétés par la société SDV de Bolloré qui emploie essentiellement des marins, sous-payés, des pays du Sud,
- la division terrestre internationale (DIT) qui, sous l’impulsion d’Etienne Giros, directeur général chargé des finances, coordonne pour SDV toutes les implantations terrestres (nombreuses et variées) du groupe Bolloré en Afrique. Elles touchent essentiellement à des activités complémentaires du transport maritime, permettant d’offrir aux clients du groupe ce que Vincent Bolloré appelle « un service de transport intégré, de bout en bout, de la sortie de l’usine jusqu’à la porte de l’utilisateur final ». Dans le transport maritime Europe-Afrique, Bolloré est en position de quasi monopole. Le seul concurrent sérieux dans ce secteur, le danois Maersk Lines, travaille surtout en Afrique australe.

Pour être totalement maître de la chaîne de transport, Bolloré étend sa présence sur deux autres fronts : le chemin de fer et les ports. En Côte d’Ivoire, Bolloré est en position de monopole grâce à la société Sitarail. Fin 1998, il remporte l’exploitation du chemin de fer camerounais, la Regifercam, indispensable pour conforter les contrats emportés par le groupe dans le transport et la logistique des installations pétrolières au Tchad.

A l’été 1998, Pierre Aïm crée la société Rail Afrique International avec comme associés Bolloré (à hauteur de 25 %) et Elie Khalil (porteur de 75 % du capital). Le but est de se positionner pour la reprise du CFCO (Chemin de Fer Congo Océan). Le 15 juin 1998, un accord de gré à gré est passé pour deux ans entre RAIL et le CFCO. Selon les termes de cet accord, RAIL met à la disposition du CFCO une enveloppe de 4 milliards de FCFA pour les travaux de la voie ferrée, l’achat de pièces détachées, la réhabilitation des locomotives et un programme d’assistance technique. Si cet accord ne remet pas en cause la privatisation (mise en concession) du CFCO par appel d’offres international, sous contrôle de la Banque mondiale, il représentait une sérieuse option sur l’avenir de la chaîne de transport congolais.

À terme, la stratégie de Bolloré est d’intégrer davantage son activité en contrôlant en plus des bateaux, du transport et du stockage, les activités portuaires. Pour cela il cherche à se retrouver en pole position dans les ports de Pointe-Noire (seul port en eau profonde de la région), d’Owendo-Libreville, de Port Gentil, de Douala (où il assure les travaux de dragage du chenal d’accès au port ), en remontant jusqu’au port de Dakar. Sans oublier au Cameroun le port de Campo attaché à sa société HFC/Forestière de Campo, et le stockage via la Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun (SEPBC). En 1997, Bolloré a pris une participation minoritaire au sein de la Société de dragage des Côtes d’Afrique (SDCA), qu’il a entièrement acquise depuis.

Enfin n’oublions pas le « coup magistral » qui a permis au groupe Bolloré de verrouiller une bonne partie du réseau de chemin de fer d’Afrique australe : le rachat en juillet 1999 à la CMB (Compagnie maritime belge) de son réseau de transport terrestre (chemins de fer et routes) en Angola, Mozambique, Zambie, Malawi, Botswana, Afrique du Sud.

L’IMPLANTATION DU GROUPE BOLLORE

- Activités Industrielles (cigarettes et contrôle d’accès, films plastiques)

Pays : Bénin, Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Madagascar, Centrafrique, Sénégal, Tchad

- Transport (terrestre, ferré et maritime ; logistique)

Pays : Afrique du sud, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Côte d’Ivoire,Djibouti, Egypte, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Libéria, Libye, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Centrafrique, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zimbabwe

- Plantations (hévéa, caoutchouc, cacao, huile de palme, coton, banane)

Pays : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Kenya, Libéria, Nigeria

Source : http://www.bollore.com

Bolloré et les dictatures d’Afrique

Le cas du Congo-Brazzaville

Le Congo-Brazzaville est le théâtre d’une guerre civile marquée en octobre 1997 par la victoire et le retour du général Denis Sassou Nguesso (Sassou II). Malgré le rejet des électeurs congolais, Sassou se retrouve à nouveau au pouvoir grâce à une alliance de soldats et miliciens recrutés sur critère ethnique, de forces étrangères (Angolais, Tchadiens, la garde présidentielle zaïroise et l’ex-armée rwandaise), et de mercenaires, notamment français. Quant aux relations économiques, au moment où son isolement aurait dû rester total, Sassou les trouvera essentiellement, en dehors de la société Elf, auprès de Pierre Aïm et de Michel Roussin, respectivement « poisson pilote » et « Monsieur Afrique » du groupe Bolloré.

Sassou laisse s’instaurer la terreur, perpétrée par ses miliciens, auprès des populations originaires du sud du pays. Tout au long de l’année 1998 se multiplient les exactions : des villes et des villages sont bombardés, des habitations incendiées, des civils tués. Une partie de la population doit s’enfuir dans les forêts et les grottes avoisinantes. L’année 1999 verra jusqu’à 500 000 civils fugitifs ; une part non négligeable est morte de faim et de maladie dans la forêt. Le pouvoir congolais, avec l’aide de ses alliés, se lance dans une « reconquête » féroce du sud de la capitale et du pays. On assiste à un déchaînement de violences à l’encontre des populations. D’après une mission de l’ONU, en avril 1999, les villes de Nkayi et Dolisie ont été les cibles d’un nettoyage ethnique. Massacres et mise en fuite des habitants ont eu pour résultat de faire passer la population de 120 000 à 3 500 personnes. Entre décembre 1998 et décembre 1999, il y a eu probablement plus de morts au Congo-Brazzaville que dans les conflits du Kosovo, du Timor oriental et de Tchétchénie réunis.

Bolloré n’a pas seulement été le partenaire commercial de Sassou, il a profité de l’isolement international d’un régime criminel pour accroître des positions rentières au coeur de l’économie congolaise. Cette attitude néfaste du groupe Bolloré et de son représentant local à Brazzaville, Pierre Aïm, a conforté le dictateur Sassou dans la guerre ethnique entreprise contre la majorité de la population du pays.

Avec le rachat du groupe de transport Saga de Pierre Aïm, Bolloré s’est ouvert un portefeuille de contacts avec les dictateurs africains les moins fréquentables dont le Congolais Sassou Nguesso et le Tchadien Idriss Déby. Il renforce aussi ses liens avec le monde des services secrets. Il recourt aux compétences de Jean Heinrich (ex-patron fort courtisé de la Direction générale des renseignements militaires), et s’associe très étroitement à Michel Roussin, haut retraité de la DGSE et ancien ministre français de la Coopération.

Pierre Aïm, « éclaireur » de Bolloré, est en affaires à haut niveau avec une bonne partie de la coalition pro-Sassou. Il n’ignore pas la voie des armes : sa société Saga était accréditée Défense. Elle participait au transport du matériel militaire vers les bases françaises en Afrique.

Cet investissement forcené au Congo-Brazzaville est lié au sort des armes. Dès lors, on ne peut passer sous silence l’assertion de La Lettre du Continent (15/07/1999) selon laquelle « Le projet ADES (aide et sécurité) intéresserait le groupe Bolloré pour la sécurisation du CFCO (Chemin de fer Congo-Océan) ».

Bolloré, Aïm et le clan Nguesso multiplient les montages financiers dans les domaines de la logistique et du transport. Le soutien au régime Sassou II se traduit par le développement d’entreprises où l’on place des membres de la famille du dictateur.

Fin 1998, à l’initiative de Pierre Aïm, une société de droit luxembourgeois est remise en activité : la Société Congolaise de Transport Maritime (SCTM). Par les arrêtés n° 98-11 et 98-12, l’État congolais s’est arrangé pour concéder à cette société privée dirigée par le neveu de Sassou, Willy Nguesso, 40 % des droits du trafic maritime. Ce qui peut représenter jusqu’à 100 000 $ par jour vu le fort tonnage d’enlèvements pétroliers, et permet ainsi de donner le maximum de garanties aux préfinancements nécessaires pour l’achat de matériels destinés à la poursuite de la guerre.

Enfin le même type de manœuvres est réalisé avec la société RAIL dont Pierre Aïm est président, et par laquelle Bolloré a acquis le quasi-monopole de l’infrastructure congolaise en matière de transport et de stockage, de Pointe-Noire à Brazzaville.

Bolloré : l’arbre qui gâche la forêt

La participation à la surexploitation des forêts

Aux confins du Cameroun, de la République centrafricaine, du Congo-Brazzaville et du Gabon, subsiste la forêt guinéo-congolaise, l’une des forêts équatoriales les plus précieuses, un écosystème unique par sa biodiversité. Des communautés locales (pygmées et bantoues) en vivent. La région doit être protégée d’une exploitation non discriminée.

Bolloré, en rachetant le groupe Rivaud, a acquis notamment deux grandes sociétés forestières au Cameroun : la Sibaf à la frontière du Congo-Brazzaville (dont le site pittoresque a l’immense privilège de recevoir l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, pour ses parties de chasse en forêt), et la Société HFC/Forestière de Campo, dans la province de l’Océan, à la frontière de la Guinée Equatoriale.

Au Cameroun, l’exploitation de la forêt est désas-treuse : la forêt littorale est quasiment épuisée, les routes fractionnent la forêt primaire, aucune essence coupée n’est replantée et l’exploitation vers l’est du Cameroun s’effectue maintenant à plus de 1 000 kilomètres de la côte. Si cette tendance ne s’inverse pas, toute la forêt primaire aura disparu dans une échéance de 5 à 10 ans. Ceci pousse les exploitants forestiers vers le Congo-Brazzaville et le Centrafrique.

Prenons l’exemple de la société HFC/Forestière de Campo. Elle exerce ses activités dans une réserve de 237 000 hectares. Elle en a déjà exploité 137 000. Le groupe Bolloré y possède :
- deux scieries dont une spécialisée dans les traverses de chemin de fer,
- le port de Campo, un port privé où viennent charger les bateaux de Delmas (filiale de Bolloré),
- sur le fleuve Ntem, frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale, se trouve l’île de Dipikar, classée au Patrimoine mondial par l’UNESCO, ce qui n’a pas empêché le groupe Bolloré d’opérer des coupes de bois jusqu’à ce que les pressions de la Banque mondiale (en particulier sur le gouvernement camerounais) fassent cesser ces activités.

La présence du groupe Bolloré au sein de la Forestière de Campo, et ses méthodes de gestion, posent des problèmes d’ordre écologique, social et culturel.

Au niveau écologique, l’écosystème est loin d’être préservé. Il s’agit d’une exploitation intensive de quelques essences recherchées sur le marché international. Les conséquences des coupes de bois sur le renouvellement de la faune et de la flore sont désastreuses.

Au niveau social, on constate que l’exploitation des forêts oblige à des déplacements de populations. Leur sécurité alimentaire est compromise par la coupe d’essences comme le moabi (Bailonnella toxisperma) dont les fruits fournissent la seule huile alimentaire disponible en forêt. Ajouté au braconnage à grande échelle qui compro- met la chasse vivrière, ce type d’exploitation forestière (qui supprime les plantations vivrières traditionnelles) pousse les populations locales à une dépendance envers les aliments importés (riz, poulet…).

Des essences utiles à la pharmacopée (comme l’Iroko, Chlorophora excelsa) sont surexploitées. Enfin le développement de la prostitution, de maladies comme le sida, l’introduction de l’alcool distillé, sont des conséquences indirectes de l’activité forestière telle qu’elle est pratiquée.

Des accords ont été passés avec les villages riverains de la Forestière. Ils n’ont jamais été respectés, notamment à cause des passe-droits obtenus d’un gouvernement et d’une administration particulièrement corrompus. Ainsi « l’attribution récente de nombreuses concessions et de ventes de coupe a été faite en violation de la réglementation et en contradiction avec les projets financés par les bailleurs de fonds. La concession accordée à la HFC/Forestière de Campo, filiale du groupe Bolloré dans la réserve de Campo, gérée par le Fonds pour l’environnement mondial (GEF) et l’aide bilatérale néerlandaise, en est un exemple ».

La société HFC/Forestière de Campo refuse aux villageois l’accès aux dépôts de déchets de bois. Il n’y a aucune politique de valorisation des déchets : ceux-ci brûlent en permanence avec dans le même tas les bidons en plastique de pesticides utilisés pour le traitement du bois.

Enfin on note l’existence de conflits entre populations et exploitants, car certaines essences commercialisées ont une valeur culturelle : comme le Bubinga (Guibourtia demensis), arbre qui attire les abeilles (important pour la récolte de miel) et au pied duquel les villageois viennent régler leurs conflits. Malheureusement pour les villageois, ce bois a aussi une très grande valeur commerciale.

L’absence de gestion rationnelle et respectueuse de l’environnement, de la Forestière de Campo par le groupe Bolloré a donc des conséquences dramatiques sur les forêts (la faune et la flore), mais également sur la population. Des infractions ont d’ailleurs été relevées récemment sur la société Sibaf (la seconde société forestière au Cameroun appartenant au groupe de Bolloré). Le groupe Bolloré a été condamné à une amende de 60 000 FF.

Pour approfondir les questions abordées, vous pouvez vous référer au :

- Dossier noir n° 14, Le silence de la forêt. Réseaux, mafias et filière bois au Cameroun.
- Dossier noir n°15, préparé par Pierre Caminade, Bolloré : Monopoles services compris. Tentacules africaines.

http://survie.org

vendredi 15 mai 2009

CAMEROUN
LE SCANDALE DES DISCRIMINATIONS DANS LES CONCOURS D’ENTREE A L’ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION ET DE MAGISTRATURE

Après avoir minutieusement analysé les résultats des admissibilités du concours de l’ENAM pour l’année académique 2008/2009 publiés dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, la Commission Indépendante contre la corruption et la discrimination attire l’attention nationale et internationale sur les graves conséquences à brève échéance, des discriminations pratiquées dans le recrutement et la formation des cadres de la fonction publique du pays. Ces agissements criminels durent depuis au moins deux décennies, et ont abouti à créer au Cameroun, la même situation qui avait entraîné le déclenchement du génocide au Rwanda.

Le pouvoir d’Etat, l’administration publique, les corps de sécurité, et même le corps judiciaire, sont presque déjà tenus par un seul groupe ethnique, pendant que d’autres groupes, particulièrement ceux de l’Ouest, sont exclus. Il existe dorénavant au Cameroun, une tribu de commandeurs et une autre tribu de commandés.

La Commission constate ainsi, que le Groupe tribal Béti, constitue presque 60% de tous les candidats admissibles au concours de l’ENAM, alors même qu’il est largement minoritaire en nombre de sujets dans le pays. Ce pourcentage est atteint, après une évolution savamment planifiée d’une année à l’autre, de 35% - 45% entre 1990 et 2000, à 50 – 60% entre 2000 et 2008.

Face à cette situation, la Commission a saisi les plus hautes autorités de l’Etat et de la République sans succès. Aucune réponse claire n’est parvenue à la Commission, et le Directeur Général de l’ENAM, n’a trouvé pour ultime alternative, que de saisir la police, pour demander implicitement, l’interpellation et des pressions contre les dirigeants de l’Organisation.

La Commission rappelle, que la pratique systématique et planifiée des discriminations, procède du crime contre l’humanité et de la violation d’une multitude de conventions internationales dont le Cameroun est signataire.

La Commission informe l’opinion nationale et internationale, qu’en guise d’ultime effort, elle a saisi l’organe gouvernementale des droits de l’Homme et des libertés d’une requête à toutes fins de droit d’une part, et exercé un recours gracieux auprès du ministère de la fonction publique d’autre part. Si aucune réponse satisfaisante n’est obtenue en retour, la Commission après avoir respecté les délais prescrits pas la loi, engagera les actions fortes ci-après :

1- Au plan national, la saisine de la Chambre administrative de la Cour suprême

2- Au plan international : la saisine du Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme ; la saisine de la Cour Africaine des droits de l’Homme

3- La sensibilisation des principaux partenaires diplomatiques et économiques du Cameroun

4- La mobilisation internationale de la société civile

A toutes fins utiles, la Commission précise que ses différents rapports d’activité depuis 2003, montrent qu’elle a de façon régulière et constante, essayé vainement d’éveiller l’attention du Gouvernement camerounais sur les graves conséquences de sa politique planifiée de discrimination.

Omar Bongo aurait quitté Libreville dans la nuit du 5 au 6 mai, à bord d’un avion médicalisé
Le président gabonais a quitté Libreville dans la soirée du 5 mai ou dans la matinée du 6 mai (...) Mercredi 6 mai, un communiqué de la présidence de la République, lu en ouverture du journal du soir de la première chaîne de la RTG, informait les gabonais que le président Omar Bongo Ondimba, 74 ans, avait décidé « la suspension momentanée de ses activités ».

De ce fait, ajoutait le texte officiel « toutes les audiences présidentielles sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. » (...) Le RDPG est aujourd'hui en mesure de vous révéler que le président Omar Bongo a quitté le Gabon pour aller se reposer et se soigner, en Espagne. Il aurait quitté précipitamment Libreville à bord d’un avion médicalisé (...)

Dans un premier temps, la France avait été envisagée comme pays de destination, mais, avec l'affaire des biens mal acquis qui a refait surface, une autre destination a donc été préférée en dernière minute. Le président gabonais avait également pensé se rendre en Suisse, à Genève. Cette destination aurait été aussi annulée, le syndrome Mobutu Sésé Séko a du beaucoup jouer pour décourager le cercle restreint du président Omar Bongo Ondimba, en charge de la gestion de ce déplacement classé ultra secret.

Certaines sources crédibles voire concordantes indiquent qu’Omar Bongo Ondimba aurait finalement opté pour l'Espagne. Mais ni la présidence gabonaise, ni l’Ambassade d’Espagne à Libreville ne confirment cette information. De tous côtés, on observe le plus grand mutisme.

En tout cas, le RDPG est aujourd'hui en mesure de vous révéler que le président Omar Bongo Ondimba a quitté le Gabon pour aller se reposer et se soigner, en Espagne et qu'il aurait quitté précipitamment Libreville à bord d’un avion médicalisé.

jeudi 14 mai 2009

La police a bloqué Dieudonné
A l'arrière de son «Dieudonné bus», le sulfureux «humoriste» se frotte les mains. «Comme campagne promotionnelle, c'est pas mal !», s'esclaffe-t-il, avec «la sensation d'être dans une grande farce». L'escorte policière et ses lumières bleues de gyrophares accompagnent l'ancien car scolaire réaménagé en théâtre mobile et customisé pour la campagne avec des affiches des spectacles de Dieudonné. Le candidat en Ile-de-France, pour les européennes, et ses coéquipiers «antisionistes» ont été temporairement bloqués, hier, par des policiers avant de pouvoir déposer leur liste au ministère de l'Intérieur. Une «manière un peu hollywoodienne de nous barrer la route», commente-t-il.

Dès son départ du théâtre parisien de la Main d'or, le bus, qui devait arriver pour le dépôt de la liste à 11 heures, avait pris du retard. Est-ce pour éviter qu'il stationne deux heures devant le ministère de l'Intérieur, alors que son bureau ferme entre midi et 14 heures, que le bus a été bloqué à hauteur de Champs-Elysées-Clemenceau ?Une intervention aussi liée à des contraintes de sécurité ?«Evidemment», se contente de lâcher un policier, stoïque. «On nous a d'abord empêchés de sortir», raconte l'un des passagers. Une fois sur le trottoir, ceux-ci se retrouvent entourés par un cordon de policiers.

Dieudonné, lui, garde son calme. Et pour cause, la «démonstration de force» policière tourne, pour lui, au coup de promo inespéré. Déjà dans le viseur du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui avait annoncé vouloir étudier la possibilité d'interdire sa liste, il voit dans ce blocage le signe que «sa liste dérange les sionistes, qui la placent au centre de cette campagne un peu morne». Se victimisant, il vante «la liste antisystème, la seule que le système veut interdire». «Médiatiquement, on n'en sort pas perdants», renchérit un proche.

mardi 12 mai 2009

USA: Ancien Joueur de NBA Dave Bing maire de Detroit

L'ancien joueur des Detroit Pistons, Dave Bing a été élu maire de Detroit lors d'élections hors calendrier électoral qui avaient pour but de remplacer l'ancien maire, Kwane Kilpatrick, emprisonné pour avoir fait obstruction à la justice concernant une aventure qu'il aurait eu avec son assistante.

L'homme d'affaires agé de 65 ans, a obtenu la majorité des votes (52.3%) et occupera le poste de maire pendant au moins huit mois. Toutefois, la légende des Detroit Pistons devra se représenter lors des élections de novembre pour obtenir un mandat normal de 4 ans.

Dave Bing, qui compte 12 saisons en NBA, a joué neuf ans pour les Pistons de Detroit. Après sa carrière sportive, il a fondé le groupe industriel spécialisé dans la métallurgie: http://binggroup.com


dimanche 10 mai 2009

L'Egypte, destination vacances pour petites filles à exciser

« Que se passe-t-il en Europe ? Pourquoi ces familles installées depuis des années hors d'Egypte renvoient encore leurs filles pour se faire mutiler ici ? » Telle est la question du docteur Ismail Ayman qui opère à Assiout en Haute-Egypte, à propos de l'efficacité en Europe des campagnes de sensibilisation contre l'excision.

Travaillant depuis plus de vingt ans dans le développement, ce responsable de programme pour l'organisation humanitaire Plan international, expert en campagnes anti-excision, rappelle que, dans son pays, il a fallu un constant réajustement des stratégies de coopération entre ONG et gouvernement pour faire évoluer les mentalités. Ainsi qu'un travail soutenu avec les communautés locales et des ressources médiatiques considérables. Pourtant, 50% des petites Egyptiennes ont encore leurs organes génitaux externes arbitrairement mutilés avant l'âge de 12 ans.

Eduquer la population reste la clé du changement. « La question de l'excision est à l'ordre du jour du gouvernement depuis presqu'un siècle, » affirme Ayman :

« Nous traitons l'excision en parallèle avec d'autres formes de violence faites aux petites filles comme le mariage précoce. Grâce à notre travail d'éducation, une fatwa fût émise en 2007 permettant que, l'année suivante, le gouvernement se décide à voter une loi interdisant et pénalisant l'excision sans appel. »

Cependant, l'application des lois sur le terrain ne reflète pas toujours les décisions officielles. Ayman décrit qu'hormis le poids classique des traditions et des trop nombreuses conceptions erronées de la sexualité féminine, il reste le phénomène alarmant de la médicalisation de l'excision :

« On constate qu'il y a de plus en plus de médecins qui, pour des raisons financières, n'hésitent pas à la pratiquer. Avant que la loi soit votée, un médecin gagnait 50 livres égyptienne (6,8 euros) pour l'opération. Maintenant il peut gagner jusqu'à 200 livres (27 euros). »

Le salaire moyen mensuel d'un docteur diplômé en Egypte est de 220 livres.

Voyage vers l'Orient pour éviter la justice française

La France reste le seul pays d'Europe occidentale qui, sans pourtant disposer d'une législation spécifique sur ce sujet, traduit en justice parents et exciseuses. Ainsi on peut comprendre l'obligation pour certaines familles de profiter d'un séjour dans leur pays d'origine pour perpétuer leurs « traditions ».

On compte 55 000 femmes excisées en France et environ 35 000 petites filles courraient ce risque. En réponse à cette menace permanente, une nouvelle campagne gouvernementale a été lancée en avril contre l'excision et le mariage forcé en prévision de vacances d'été encore bien sanglantes et douloureuses pour ces enfants extrêmement vulnérables.

Intitulée « briser la loi du silence », cette campagne encourage les petites filles à parler et leur donne des contacts et conseils utiles pour notamment se protéger pendant un séjour à l'étranger. Elle insiste notamment sur le fait que les « mutilations sexuelles féminines sont punies par la loi » car la crainte d'être condamné devrait dissuader les familles de commettre ce crime.

Quand bien même la loi française aide considérablement à réduire le nombre de crimes commis sur son territoire, la disparition de l'excision ne peut aboutir que par l'éducation des adultes en tout premier lieu car, ici comme ailleurs, la décision se prend au niveau parental. On soulignera la difficulté d'agir volontairement pour ses droits et sa propre protection lorsqu'on est une enfant de 3 à 14 ans.

Ailleurs sur le Web



vendredi 8 mai 2009

Pour la première fois dans l'histoire du Brésil, la Chine est devenue, en avril 2009, son premier partenaire commercial, à la place des Etats-Unis. Elle était déjà devenue, un mois plus tôt, le premier importateur de biens brésiliens.

C'est une date historique pour les deux pays. Après trois siècles d'hégémonie portugaise, la Grande-Bretagne avait pris le relais au début du XIXe siècle, en profitant de l'ouverture des ports de l'Empire brésilien aux puissances maritimes étrangères. Depuis les années 1930, les Etats-Unis s'étaient solidement installés en première position. C'est maintenant au tour de l'Asie - Chine en tête - d'affirmer sa prépondérance dans les échanges avec le géant sud-américain.

Ce changement de situation tient d'abord à la contraction du commerce américain avec le reste du monde, liée à la crise économique. Un phénomène qui affecte aussi les pays de l'Union européenne dans leurs relations avec le Brésil.

Mais il traduit surtout une hausse forte et continue des achats de la Chine. Les exportations du Brésil vers la Chine ont, en valeur, été multipliées par quinze entre 2000 et 2008. Elles ont progressé de 75 % entre 2007 et 2008. Cette augmentation a permis au Brésil de dégager, pendant les quatre premiers mois de l'année 2009, un surplus commercial double de celui enregistré pendant la même période en 2008. Les trois premiers partenaires du Brésil sont désormais, dans l'ordre, la Chine, les Etats-Unis et l'Argentine.

Ces indicateurs, à première vue réjouissants, ne sont pourtant pas d'aussi bonnes nouvelles qu'on pourrait le penser. Le solde commercial positif du Brésil reflète aussi une baisse sensible des importations liée au manque de crédits dont souffrent les entreprises nationales, et qui les empêche d'investir, et donc de s'équiper à l'étranger autant qu'elles le souhaiteraient.

Surtout, l'évolution de la structure des exportations brésiliennes vers la Chine est insatisfaisante. Les produits de base et les matières premières, comme le soja ou le minerai de fer, devenus moins chers à la vente du fait de la dévaluation du real, la monnaie brésilienne, par rapport au dollar, progressent sensiblement alors que les biens manufacturés ou semi-manufacturés, pourvus d'une forte valeur ajoutée, déclinent. En même temps, la Chine vend de plus en plus de produits industriels au Brésil, notamment dans l'électronique.

Pour tenter d'inverser cette tendance, mais aussi tout simplement pour doper des échanges qui représentent seulement 1 % du commerce extérieur de la Chine, le président, Luiz Inacio Lula da Silva, s'y rendra à partir du 18 mai, en compagnie d'une cohorte de patrons.

"Il nous faut absolument diversifier nos exportations et leur donner de la valeur ajoutée", souligne le secrétaire brésilien au commerce extérieur, Welber Barral. Dans l'ensemble des échanges du Brésil, la part des produits manufacturés a baissé en un an de 29 % à 21 %, celle des produits de base a augmenté de 30 % à 40 %. Le Brésil espère pour 2010 une relance du commerce avec les Etats-Unis, qui sont traditionnellement son premier acheteur de produits manufacturés.

Hors Chine, les exportations du Brésil en Asie explosent. Elles ont doublé en avril vers Taïwan et la Corée du sud. Si, comme le prédisent les experts, la sortie de crise bénéficie en premier à l'Asie, le Brésil veut être au rendez-vous. A long terme, l'essor des échanges avec le continent représente la meilleure chance du Brésil de ne pas voir réduire sa part du marché mondial.

Selon une étude conduite par la Fondation Getulio Vargas et la firme Ernst & Young, et publiée le 5 mai, la croissance annuelle des exportations brésiliennes de biens manufacturés d'ici à 2030 (1,8 %) sera nettement inférieure à celle du commerce mondial (3,7 %). Le Brésil verrait ainsi sa part dans les exportations mondiales réduite de 1,1 % à 0,9 %.

Pour éviter ce déclin relatif, souligne l'étude, le Brésil doit améliorer sa compétitivité, handicapée par le coût de l'énergie, le retard des infrastructures, la fiscalité trop lourde et l'insuffisance des crédits alloués à la recherche et au développement.

Jean-Pierre Langellier

jeudi 7 mai 2009

Tchad: Paris veut une condamnation des rebelles par le Conseil de sécurité

PARIS - La France souhaite que le Conseil de sécurité de l'ONU "condamne fermement" l'offensive des rebelles, dans l'est du Tchad, qui ont comme objectif la prise de N'Djamena, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"La France souhaite que le Conseil de Sécurité, comme il l'a fait en juin 2008 (lors de la précédente offensive rebelle), condamne fermement cette nouvelle attaque menées par des groupes armés tchadien venus du Soudan", a déclaré Eric Chevallier.

"Nous appelons au respect scrupuleux des engagements pris, notamment dans le cadre des accords de Dakar et Doha", a-t-il ajouté, soulignant que "toute tentative de déstabilisation par la force est inacceptable".

Le Soudan et le Tchad ont signé le 4 mai à Doha un accord sur une réconciliation qui prévoit de mettre en application d'anciens accords sur le contrôle des frontières pour empêcher les infiltrations de rebelles tchadiens venant du Soudan et de rebelles soudanais venant du Tchad.

Pour la France, la Minurcat, la force de l'ONU déployée au Tchad "doit pouvoir remplir sa mission de protection sans entrave".

"Nous restons préoccupés par la sécurité des populations civiles locales, réfugiées et déplacées, ainsi que des travailleurs humanitaires qui leur viennent en aide", a affirmé M. Chevallier.

Il a observé que "les forces de l'ONU ont été amenées à évacuer temporairement les personnels humanitaires basés à Koukou Angarana, qui pouvaient être menacés par des combats", une évacuation qui a entraîné, selon lui, "une interruption de la distribution de vivres dont nous espérons qu'elle restera limitée dans le temps".

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi interrompu les distributions de nourriture à Goz Amir, et le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a fortement réduit son personnel à Koukou Angarana (est du Tchad).

mercredi 6 mai 2009

La France enquête sur le patrimoine d’Omar Bongo

Un juge d'instruction de Paris a décidé d'ouvrir une information judiciaire pour "recel de détournement de fonds publics" concernant le patrimoine détenu en France par trois présidents africains en exercice. Parmi eux, le Gabonais Omar Bongo.

C’est contre l'avis du parquet que la doyenne des juges du pôle financier de Paris, Françoise Desset, a décidé mardi d'ouvrir une information judiciaire pour "recel de détournement de fonds publics" concernant le patrimoine détenu en France par trois personnalités influentes, trois présidents africains de pays producteurs de pétrole : le dirigeant du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso, celui de Guinée équatoriale Teodoro Obiang et le Gabonais Omar Bongo.

La juge d’instruction française a en fait accepté la plainte déposée par l'association Transparency International France alors qu’une requête similaire avait valu de la prison à un Congolais dans son pays. Le procureur de Paris a pour sa part encore la possibilité de faire appel.

Le "trésor" au cœur de cette bataille juridique est composé de logements fastueux, de voitures de luxe et de centaines de comptes bancaires appartenant aux trois présidents africains dans la ligne de mire de la justice française. L'épouse d'Omar Bongo, fille de Denis Sassou-Nguesso, a par exemple acheté un hôtel particulier près des Champs-Elysées pour 18,8 millions d'euros. Teodoro Obiang, et ses proches, ont eux acheté des limousines pour plus de 4 millions d’euros à Paris. Les trois présidents africains visés nient toute malversation.